Messages : 15 Date d'inscription : 19/12/2010 Carte d'identitéGroupe: Pouvoir: Occupation:  |  Sujet: Storm of Fire in my Heart ~ Kaede Ariyoshi  Dim 19 Déc - 21:04 | |
| ☆ Nom : Ariyoshi
☆ Prénom : Kaede
☆ Âge : 20 ans
☆ Date de naissance : 29 août
☆ Nationalité & Origines : Japonaise, mais a vécu la majeure partie de son enfance à Londres
☆ Date d'arrivée à Oneiros : elle débarque à peine (sauf si la prédef' nécessite qu'elle soit là depuis longtemps, c'était pas précisé donc j'ai fait comme je voulais)
☆ Domicile : dans le quartier résidentiel quand j'aurai fait la demande x)
☆ Occupation : Serveuse au café - si si, elle arrive quand même à avoir un emploi stable ou il faut sourire aux gens~
MIROIR, MIROIR, QUI SUIS-JE ? ☆ Physique : Dans la famille grande perche, je voudrais la fille sans poitrine… avec 1m74 pour trop peu de kilos, des jambes qui concentrent le plus gros de sa taille et des formes quasi inexistantes, Kaede aurait pu être jolie, voire même sexy, dans le genre mannequin. Elle ne souffre d’aucune difformité, est plutôt athlétique même, bien qu’elle se muscle à force de bastons plutôt que de vrai sport ; son teint est pâle sans être maladif, elle évoquerait plutôt une blanche-neige des temps modernes, une princesse en pantalon – toujours très large, le pantalon. La matière, la couleur, elle s’en fout tant que c’est confortable. Elle préfère quand même le rouge, mais c’est surtout pour avoir une bonne excuse pour être chiante dans les magasins. Ses longs cheveux argentés sont soigneusement entretenus et attachés par des nœuds rouges et blancs, la seule coquetterie vraiment féminine qu’elle s’autorise, avec un brin de dentelle dans les jours où elle est vraiment de très bonne humeur. Son regard rouge quant à lui est son arme secrète ; il peut être aussi envoûtant qu’effrayant : elle a à son actif un panel d’expressions qu’elle applique comme des masques sur son visage aux traits fins. L’expressivité de son regard paraît sans limites, de la gentillesse la plus désintéressée à la haine la plus violente. De même, elle a une tendance prononcée pour les moues boudeuses, charmeuses, et les sourires menaçants, autant de caractéristiques qui font tout son intérêt aux yeux des autres, mais qui rendent la tâche bien difficile quand il s’agit de savoir sur quel pied danser avec elle… Oui, elle aurait pu être admirée, elle aurait pu plaire, elle aurait pu être une reine manipulatrice, mais il a fallu qu’elle assume un peu trop son côté masculin prononcé pour être au goût de tout le monde. Le genre à marcher en roulant les épaules et à ponctuer ses sourires séducteurs par des droites bien senties… oh, elle n’est pas une bourrine, encore moins une « camionneuse ». Mais inutile d’essayer de la féminiser, elle en est presque à parler d’elle au masculin. Ca risque de faire des ravages, dans un monde constitué de femmes… ☆ Caractère : Difficile de dire qu’elle est méchante, car ce n’est pas exactement ce qu’elle est. Si vous le méritez, si vous parvenez à prouver votre valeur à ses yeux, elle peut même être très gentille. Mais ne vous attendez pas à ce que cette gentillesse soit reposante. Kaede reste Kaede, gentille ou mauvaise. Insolente, provocatrice, franche, directe, méprisante ; en un mot : insupportable. Elle n’a peur de rien, encore moins des autres, et se fiche de s’attirer les foudres de l’univers entier ; au contraire, elle aurait plutôt tendance à les rechercher…
Toute sa conduite est dictée par la haine et la violence. Kaede semble en vouloir au monde entier. Elle fait très difficilement confiance aux gens et a plutôt tendance à s’en protéger, en plaçant autour d’elle une muraille de colère. Au premier abord, elle est rarement agréable. Elle est toujours sur la défensive. Le tact ? Inconnu au bataillon, elle dit tout ce qu’elle pense, sans fioritures et sans demi-mesures. Mais ne croyez pas qu’il lui arrive de le regretter. Si elle balance une flopée d’insultes, c’est qu’elles ont été mûrement réfléchies, ruminées, préparées ; elle est extrêmement rancunière, elle retient le moindre petit affront et en nourrit sa haine. Ses envies de vengeance semblent n’avoir aucune limite.
Habituée à tout avoir, elle est très facilement frustrée, cependant elle n’est pas de ceux qui font des caprices. Elle est combattive, si elle veut quelque-chose, elle se donne à fond pour l’avoir. Tous les moyens sont bons, des plus violents aux plus subtils, tout ce qui compte est d’éliminer patiemment et implacablement tous les obstacles qui se dressent devant elle ; elle ment et manipule tout le monde jusqu’à avoir atteint son objectif. Elle n’a aucun scrupule à écraser les autres. Et elle est prétentieuse. Elle aime être vue, elle aime qu’on sache qui elle est, elle aime qu’on la sache forte, qu’on la craigne. Plus les gens qui lui manifestent de l’intérêt sont puissants et influents, plus son ego est flatté. Pour obtenir la reconnaissance des plus grands, elle est même prête à obéir aux ordres.
Au fond, Kaede n’est-elle pas simplement paumée ? Elle a dressé autour d’elle une muraille de haine pour paraître forte. Elle traine son malaise avec elle et elle le décharge comme elle peut. Cette confiance inébranlable qu’elle affiche est un parfait leurre. Elle arrive même à se tromper elle-même. En réalité, tout ce qu’elle est, c’est une âme brisée, une petite fille qui recherche la puissance en guise de protection. Mais ne croyez pas que vous arriverez à le lui faire avouer. Pour cela, il faudrait qu’elle commence par cesser de se voiler la face. ☆ Histoire : « Dis papa, elle était comment, maman ? » Sa mère, Kaede ne l’a jamais connue autrement que par les réponses évasives de son père à cette question. Une grossesse difficile due à un cancer, et Kaede nait à Kyoto à six mois et demi, sauvée par les médecins après une opération en urgence. Sa mère n’aura pas cette chance.
Son père, Shigeki, ne se remets pas de la mort de sa femme. Les premières années, il paie une nourrice qui servira de mère par procuration à Kaede tandis que lui s’enferme dans son travail, dans son bureau, au fond de son verre de saké… Kaede ne dit rien, mais du haut de ses trois ans, elle regarde déjà son père avec effroi, comme s’il s’agissait d’un étranger. Elle redoute les moments où il s’énerve, la violence de ses gestes. Elle mettra longtemps avant d’apprendre à parler.
Et puis, le vide dans leur maison devient trop insupportable. Shigeki renvoie la nourrice, et emmène sa fille avec lui à Londres. A l’école internationale, Kaede apprend à lire aussi bien en anglais qu’en japonais. Mais elle délaisse vite l’école. Ce n’est pas pour elle. En apprenant à s’exprimer, elle dévoile son caractère fort. Habituée à tout obtenir de la part de son père et de sa nourrice, elle ne comprend pas qu’on lui impose des limites. Elle refuse d’obéir aux professeurs, aux adultes en général, devenant par là même une enfant à problèmes, une enfant « difficile ». Les punitions commencent, les convocations aussi. Convocations d’un père qui semble avoir déjà lâché prise. S’enchaînent alors les assistantes sociales, les psychiatres ; on parle d’instabilité psychique due à l’absence de la mère. Kaede pose beaucoup de questions sur sa mère, maintenant qu’elle connaît les mots pour en parler. Des questions qui restent sans réponse, son père n’étant pas capable de les lui fournir.
Il commence à ramener d’autres femmes à la maison. Des femmes que Kaede regarde passer, avec qui elle discute, parfois. Elles s’installent un peu, ne restent jamais longtemps. Toutes trop belles, trop jeunes, trop énergiques pour Shigeki. Leurs sourires sont comme des menaces. Kaede a dix ans, et sent déjà bouillir en elle un sentiment sourd, une espèce de grondement étouffé, une haine irraisonnée. Elle les déteste, ces femmes qui ne font qu’enfoncer son père dans son malheur. Il ne s’occupe plus du tout d’elle. Elle entre au collège avec une vision du monde qu’on pourrait déjà qualifier de perturbée. Toujours aussi peu encline à obéir, elle commence en plus à devenir violente. Perpétuellement en colère, toujours sur les nerfs. Les autres lui font peur, elle s’en protège par l’agressivité. Elle se met à détester les filles, inconstantes, agitées, mesquines. Des filles qui se maquillent et qui jouent aux grandes, qui parlent de garçons et de séduction. Miniatures de ces femmes qui abandonnent son père, l’une après l’autre, lequel l’abandonne aussi en se retranchant sur lui-même. Cause de son malaise. Elle n’a plus de famille. Les autres enfants la craignent. Elle devient l’amie des garçons et le bouc émissaire des filles. Et paradoxalement, elle se met à les aimer. Ou plutôt, elle les désire, elle les veut pour elle, elle veut les dominer. Elle commence à tout mettre en œuvre pour obtenir ce qu’elle ne peut pas avoir par une simple demande, et elle y arrive. Elle devient pire que les garçons de son âge, elle cultive son androgynie. Parfois ça plait, parfois non. Dans ce deuxième cas, elle se retrouve bien souvent à jouer des poings, autant contre les filles que contre les garçons. Par l’admiration ou la crainte, elle parvient à se faire respecter de presque tout le monde. De cette réussite se développe une prise de confiance, qui la rend encore plus agressive et désobéissante. Elle est fière d’être détestée.
Quand Kaede rentre au Japon avec son père, elle a seize ans, entre à peine au lycée et ne laisse plus personne la dominer. Shigeki devient une ombre dans sa propre maison, et Kaede un courant d’air. Elle ne rentre plus chez elle. Le soir, elle traîne le plus longtemps possible dans la rue, avec des adolescents souvent plus âgés qu’elle, à faire semblant d’être heureuse, à faire semblant d’être forte. Les cigarettes s’enchaînent, le feu la fascine. Les bouteilles tournent aussi, avec les conquêtes. Jetées après le premier soir, bien sûr. La déception dans leurs yeux est sa victoire. Mais parfois, elle revient. Elle joue avec elles, profite de leur hospitalité. La maison devient l’endroit à éviter. A éviter aussi l’école, d’où elle s’enfuit souvent. Son père la place en pensionnat, en désespoir de cause, un peu aussi pour ne plus avoir à s’en occuper. Kaede dort plus souvent dehors que dans sa chambre, et quand elle reste à l’intérieur, elle finit plus souvent dans les chambres des autres que dans la sienne. Le regard des autres sur son comportement a changé. Son côté masculin suscite la curiosité. On a peur de la violence dans ses gestes et dans sa voix, mais on l’admire. Elle n’a pas de mal à obtenir ce qu’elle veut des autres filles. Celles-ci s’en accommodent, elles en viennent même à rechercher sa compagnie, mais ça ne plait pas à l’administration. Elle va de lycée en lycée, elle oublie la petite fille qu’elle a été, elle n’est plus que cette tornade de colère qui sème le chaos partout où elle passe. Elle se rebelle contre le monde entier, mais d’une certaine façon, elle trouve un équilibre dans sa haine.
Alors commencent les rêves. Étranges fragments de rêves qui lui semblent être des lambeaux de son propre passé, sans qu’elle puisse se souvenir de ce dont il s’agit. Ils la perturbent un peu, ces rêves. Difficile de se réveiller dans le lit d’une autre en sueur et le cœur battant. Et pourquoi, au réveil, ressent-elle ce dégoût pour la jeune femme qui dort alors près d’elle ? Pourquoi est-elle secouée de cette envie de tout briser autour d’elle ? Ce sentiment disparaît presque immédiatement, noyé dans sa colère quotidienne, et elle finit par ne plus s’en soucier. Mais la nuit commence à devenir une menace pour elle. Chaque fois qu’elle s’endort, c’est comme si elle se préparait au combat.
A dix-neuf ans, elle quitte l’école avec joie. L’université ? Quelle université ? Ce n’est pas avec ses notes qu’elle peut espérer en intégrer une. Elle se trouve un petit boulot, dans une pension isolée, loin de la ville. Il ne passe pas grand-monde à cet endroit, et ceux qui viennent n’ont pas l’air très honnête. La gérante ne lui pose pas de questions mais l’observe du coin de l’œil. Leur relation est étrange ; Kaede ne se retient pas pour l’insulter, mais l’autre ne cesse de lui sourire – ils sont inquiétants, ces sourires, comme la promesse d’un danger imminent. Comme chez ces femmes qu'elle voyait défiler chez elle quand elle était petite. Kaede a fouillé dans les bureaux, elle sait qu’elle a quarante ans. Cela n’empêche pas qu’à chaque fois qu’elle la croise, un étrange sentiment lui tord les entrailles, une sensation diffuse qu’elle connaît bien. Ses regards deviennent des défis muets. Oseras-tu ?
Il leur faudra plusieurs mois, au moins jusqu’aux vingt ans de Kaede, pour voir la glace se briser. Un anniversaire fêté à la va-vite, un bain pris au clair de lune, une bouteille d’alcool qui s’écrase sur le sol ; un baiser volé au coin du couloir. Les mains fines et froides tirent sur sa chemise. Cela fait longtemps que Kaede n’a pas anéanti le cœur faible et délicat d’une jolie fille… mais celle-ci ne se laissera pas détruire aussi facilement que les adolescentes. Peut-être que c’est un autre défi qui se présente. Peut-être qu’elle devrait se calmer un peu sur les conquêtes. Et si…
Cette nuit-là, le rêve est différent des autres. Plus stable. Il n’y a pas de lumière, mais elle sait où elle doit aller. Les voix autour d’elles semblent parler à travers un mur d’eau. La chaleur sur son visage est celle d’un feu qu’elle ne voit pas. Quelque-part au fond d’elle-même, elle devine que sa vie prend fin ici. Faut-il qu’elle paie pour son comportement ?
La voix qui s’élève semble avoir entendu cette interrogation mentale. Ses paroles semblent rassurantes, Kaede les sent qui durcissent son cœur. Ce n’est pas une fin, au contraire, c’est une occasion de poursuivre son œuvre de destruction avec encore plus de libertés.
« As-tu un souhait ? »
Oui, maintenant, elle en a un… Ô CRISTAL, QUEL EST TON POUVOIR ? ☆ Couleur du cristal : Rouge
☆ Sentiment de Luna : La Rancœur
☆ Pouvoir : Feu ☆ Alignement : Mauvais
☆ Groupe : Perséphone
☆ Aspiration : Ecraser les Athena
☆ Votre prénom ou pseudo : Elione
☆ Vos passions : lire, écrire, dessiner, geeker :3
☆ Comment avez-vous connu le forum : je cherchais un forum yuri, je suis tombée sur l'annuaire white paradise, et paf ! (ça a fait des... non, tais-toi Elione, tais-toi...)
☆ Vos remarques : bravo pour le design ! *0* Et aussi, j'ai vaguement l'impression d'avoir arrangé le caractère de Kaede à ma sauce, j'espère que ça dérange pas >w<
☆ Combien de temps pouvez-vous consacrer au forum : je suis sur mon ordi tous les jours, donc je peux venir souvent, mais j'ai tendance à taper mes RPs lentement >w<
☆ Code de lecture : [Validé par Lily]
Dernière édition par Kaede Ariyoshi le Lun 20 Déc - 10:08, édité 1 fois
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