Messages : 87 Date d'inscription : 29/07/2010 Age : 29 Carte d'identitéGroupe: HestiaPouvoir: Contrôle de l'airOccupation: Propriétaire de la pension du Lys  |  Sujet: Lily Alize  Mar 12 Oct - 9:49 | |
| ☆ Nom : Alize
☆ Prénom : Lily
☆ Âge : 20 ans
☆ Date de naissance : 12 Mars 1990
☆ Nationalité & Origines : Française
☆ Date d'arrivée à Oneiros : Au début de l'an 0
☆ Domicile : La pension du Lys, appartement de la propriétaire
☆ Occupation : Gérante de la pension
MIROIR, MIROIR, QUI SUIS-JE ? ☆ Physique :
«Heh, vous avez deux yeux, vous pouvez les utiliser ! Ah, mince, vous ne voyez rien ? Bon, dans ce cas, je vais faire une exception...
Ah, que dire ? Et bien, si ça vous intéresse, je mesure précisément un mètre soixante. Pour vous dire la vérité, j'ai eu peur de ne jamais l'atteindre... Quoi, je sais que je n'ai jamais été grande et que je n'aurai jamais la taille d'un mannequin, ça va ! Mais j'ai plutôt de bons atouts, non ? Mon poids ? Vous voulez mourir ? Une jeune fille ne donne jamais son poids, c'est indécent ! Comment ça, je ne suis plus une jeune fille ? Vous voulez vraiment mourir ou quoi ?
En tout cas, vous devrez admettre que mes formes n'ont rien à envier à celles d'une autre. Et non, vous n'aurez pas mes mensurations non plus, bande de pervers. J'ai simplement un beau corps, bien proportionné : une poitrine ni trop plate, ni trop encombrante, juste assez pour flatter l'œil sans repousser.
Bon, assez parlé de ça. Je ne me promène pas toute nue -enfin, j'évite- donc je peux vous parler de mes habitudes vestimentaires... Certains me jugent trop excentrique, d'autres admirent mon originalité, à vous de décider. Mais ce qui est sûr, c'est que je ne respecte pas vraiment les codes établis... Avec moi, le rose côtoie aussi bien le vert que le gris, sans jamais jurer. Ce sont mes trois couleurs préférées, à vrai dire.
Je sais que je ne suis plus une gamine mais j'ai tendance à m'habiller comme si j'en étais une. Ce look d'adolescente énergique me plaît. Et puis j'adore les jupes très courtes, c'est mon pêché mignon. Évidemment, je peux me le permettre seulement grâce à mes jolies jambes. Ouf.
En tout cas, ce qui me plaît le plus, ce sont les accessoires. Des petits sacs ornés de porte-clés adorables aux jarretières en dentelle en passant par les bijoux comme des bagues, des colliers, je passe un temps fou chaque matin à enfiler tout ça. Sans oublier qu'il faut que je dompte ma chevelure rebelle... Ah...
Parlons-en, tiens, de ces maudits cheveux. Bruns, ils ondulent, bouclent parfois, se dressent en d'incroyables épis au réveil, bref, ils me pourrissent la vie. Avec une telle longueur, rien d'étonnant en fait... Ils me tombent sur les fesses dès que je les détache : une des meilleures raisons pour ne pas les détacher. C'est vraiment pénible comme sensation.
Pourquoi je ne les coupe pas ? La réponse est simple comme bonjour. J'ai... Peur de me faire couper les cheveux. Oui, je sais, c'est stupide, cette peur viscérale que ressentent les enfants à l'approche des ciseaux et bien, elle me tétanise, me fait hurler, bref... Vous comprenez d'où vient ma coiffure bizarre et irrégulière, maintenant. Et comme si ça ne suffisait pas, je suis incapable de me faire une queue de cheval convenablement, alors elle finit toujours de côté...
Ah, mais ce que je préfère par-dessus tout, ce sont bien mes lunettes. Bon, c'est vrai que parfois, c'est vraiment pénible, surtout par temps de pluie... Vous savez, lorsque la buée se forme dessus. Ou bien que vous tachez tout simplement le verre. C'est frustrant. Mais en tout cas, je m'amuse bien à changer souvent de paire et surtout de couleur. J'en ai des noires, rouges, roses, vertes, grises... […] bleues, saumon, marron...
Enfin, ça ne m'empêche pas de me maquiller. Fort heureusement, mes yeux sont assez grands pour ne pas être totalement dissimulés derrière mes lunettes ! D'ailleurs, ils sont bleus. D'un bleu puissant, captivant. Même si je ne les aime pas vraiment... Je les aurai préféré verts. Ou bien vairon, c'est classe, un œil de chaque couleur... Un bleu et un marron, ou bien un vert et un bleu ! Bref, on veut toujours ce qu'on a pas, comme on dit.
Mon visage... Et bien je ne vois pas trop comment le décrire. Je veux dire, il est tout ce qu'il y a de plus normal. Beaucoup disent pourtant que mes traits sont si doux, comme ma peau d'ailleurs, que j'attire instinctivement les regards. Oui, sans doute... C'est le cas. Décidément, difficile de passer à côté de moi, hein ? Arrêtez avec votre drôle de regard, je ne sais pas si vous êtes outrés ou bien émerveillés...» ☆ Caractère :
«Mon caractère ? Et bien, beaucoup vous diront que j'ai mauvais caractère... C'est totalement faux ! Enfin non, peut-être pas totalement, disons juste que j'ai du caractère, sans être invivable pour autant. Oui, essayez de nuancer, il faut toujours nuancer ses propos.
Si mon style vestimentaire est extravagant, ma personnalité aussi. Je n'ai peur de rien, pas même des araignées, que j'apprécie sans pour autant les tolérer dans ma pension ! Je suis également quelqu'un de très ouvert, extravertie, qui n'hésite pas à faire le premier pas. Surtout quand il s'agit de parler à une jolie fille... Bon, je suis peut-être un peu dragueuse, mais vous n'allez pas vous en plaindre ? Si ?
J'aime faire la fête et m'amuser. Sans être totalement insouciante, je tiens à rester zen en toutes circonstances et pour ça, je dois m'occuper l'esprit. Danser, chanter, jouer... Ou bien me faire les ongles, faire du shopping, me faire des coiffures bizarres, des activités de fille, quoi. J'ai tendance à me comporter comme un garçon manqué, parfois, ou comme le preux chevalier qui sauve la demoiselle en détresse, mais je veux rester féminine. Au moins en apparence.
Mais ne vous en faites pas, je n'oublie pas pour autant de m'occuper de mon travail. Je suis une vraie fée du logis, qu'il s'agisse de faire le ménage ou la cuisine, aucune tâche ménagère ne me résiste. Ça ne veut pas dire que je prenne plaisir à le faire, seulement, quelqu'un doit le faire.
Mes responsabilités grandissantes m'ont souvent poussée à prendre des nouvelles arrivantes sous mon aile. Ne me faites pas ce regard-là, je ne compte pas profiter d'elles... Ce n'est pas parce que je suis un Don Juan au féminin que j'abuse de toutes les jeunes filles qui passent ! Je privilégie seulement l'entraide. Après tout, j'ai dû me débrouiller seule à mon arrivée, alors je peux comprendre leur détresse.
Pourtant s'il y a bien une chose qui m'insupporte, c'est qu'on me colle aux basques. On peut me comparer à un chat : tantôt cherchant les caresses, tantôt grondant pour qu'on me laisse à ma solitude. Mais ne vous en faites pas, je ne suis pas bien agressive et si combat il y a, je fuirai la plupart du temps. Sauf si je dois protéger quelqu'un, évidemment.
Même si je suis parfois trop paresseuse pour faire quoique ce soit d'autre que compter le nombre de carreau sur le sol ou au plafond, en règle général je ne tiens pas en place. Les activités reposantes, comme la lecture par exemple, ce n'est pas trop mon truc. Je préfère me promener ou aller boire un café avec quelques connaissances. Tiens, parlons-en, du café. Je crois que j'en bois trop. Je n'arrive pas à me lever le matin si je ne bois pas mon café dans ma tasse. Alors ne me parlez pas avant !
Je hais aussi les choses épicées. Et les pieds froids. Oui, je sais, c'est stupide... Mais je préfère la chaleur en général. D'ailleurs, lors des jours de pluie, je me jette au fond d'un bon canapé moelleux et je réfléchis quelques minutes avant de m'endormir. Ah, ne me traitez pas de grand-mère ! Je ne suis pas si vieille que ça ! Ce n'est pas parce que je fais la sieste que je... Non, je n'ai pas de rides, je vous dis. Vous voulez vraiment mourir, je le sens !
J'apprécie parfois d'écouter de la musique. De n'importe quel style, n'importe quel instrument, peu m'importe... Je pense avoir une plutôt jolie voix mais vous ne m'entendrez jamais chanter, c'est sûr. Pourquoi ? Ça ne vous regarde pas... Par contre, vous pourrez souvent m'entendre siffloter ou fredonner, ça en deviendra même certainement agaçant, mais ne tâchez pas de me le faire remarquer, d'accord ?
Vous voulez un conseil pour me plaire ? Ne soyez pas trop curieux. Je n'aime pas vraiment parler de mon passé, malgré mon air enjoué et mon léger égocentrisme. J'adore les filles féminines mais qui savent rester naturelle en même temps. Ah, et rien ne me fait plus tourner la tête que les petits cris d'une amante emportée par la passion quand... [...]» «Je tenais sa main. Sa petite main, si pâle, si froide et si rigide. Elle ressemblait à un cadavre. Ses yeux fixaient désespérément le plafond, comme si elle s'attendait à ce qu'il s'éventre et que le ciel s'engouffre dans cette faille ainsi créée pour l'écraser. Mais ça ne serait jamais arrivé. Elle n'aurait jamais quitté ce monde grâce à la bonne volonté du Ciel. Ses yeux bleus brillaient, pourtant elle ne pouvait pas pleurer.»
Confortablement installée dans son canapé préféré, Lily contait cette histoire. Ses lèvres effleuraient parfois le dictaphone qu'elle collait contre son menton, le bouton «enregistrer» enfoncé. Cette histoire, c'était la sienne. Elle ne sait pas ce qu'il lui avait pris, mais il lui été venue cette soudaine envie de tout raconter, de dire la vérité. Néanmoins, elle détestait écrire, elle avait donc préféré s'enregistrer.
«L'accident... Je ne m'en souviens plus clairement. Je venais d'avoir le permis, je conduisais une petite voiture, pas très puissante... Je nous revois, ma sœur et moi, nous disputant. Elle hurle et les larmes ruissellent sur ses joues. Son mascara coule et lui donne un air pitoyable. Oui, j'avais pitié d'elle et je regrettais mes actes. Mais elle se moquait de savoir ça, elle ne voulait pas de ma pitié, tout ce qu'elle voulait c'était... Lui.»
«Je ne comprends toujours pas ce qu'il est arrivé. Je sais qu'elle m'a saisi le bras et que de son autre main, elle a agrippé le volant... L'a tourné... Nous avons dû heurter une clôture. Non... C'était un mur. Oui, l'impact a été si violent parce que je n'ai pas pu freiner à temps. Lorsque j'ai ouvert les yeux, tout l'avant de la voiture était compressé, comme une canette qu'on écrase après l'avoir fini. Du sang coulait le long de mes cheveux...»
A ces mots, Lily saisit une mèche de sa chevelure et l'enroula autour de son index droit. La douleur était toujours aussi vive, même après deux années. Les mots se brisaient dans sa gorge et elle appuya avec rage sur le bouton «stop» du dictaphone. Mais se ravisant, elle appuya de nouveau sur le bouton opposé pour reprendre l'enregistrement. Elle devait y mettre un terme...
«Ma blessure n'était que superficielle et pourtant elle me faisait incroyablement mal. Ma tête tournait mais j'ai pris sur moi pour vérifier l'état de ma sœur. Elle était inconsciente et bien plus mal en point que moi... Je n'arrivais même pas à crier pour appeler de l'aide. La nuit commençait à tomber et c'est dans l'obscurité que je me suis extirpée de la voiture en rampant et en pleurant.»
«Rah, laissons tomber ça... Ce n'est pas intéressant. Le fait est que j'ai eu un accident avec ma petite sœur, Hélène, comme de nombreux jeunes de mon âge en ont eu. Je m'en suis bien tirée, comme les médecins l'ont dit mais elle... Elle est restée paralysée. Elle n'est pas morte, c'est vrai, j'aurais dû m'estimer heureuse. Je ne pouvais pas. Ses yeux ne se posaient plus sur moi mais j'étais persuadée de pouvoir sentir sa colère chaque fois que j'entrais dans sa chambre d'hôpital.»
«Je n'ai jamais dit à quiconque que je n'étais pas vraiment responsable de cet accident... Tout le monde a pensé que je roulais trop vite et que j'ai perdu le contrôle du véhicule. Mes parents l'ont aussi pensé. Je ne supportais plus de voir leur attitude hypocrite. Ils pensaient que tout était de ma faute et c'était le cas, alors j'ai quitté la maison.»
La jeune femme lança un regard aux alentours. Personne. La pension était déserte ces derniers temps... Il faisait beau alors les pensionnaires en profitaient pour aller faire un tour dehors. C'était sa maison à elle, qui lui avait demandé bon nombre d'efforts et de sacrifices. Un des premiers objectifs qu'elle s'était fixé en arrivant sur Oneiros. Son trésor, sa vie. C'était cette pension.
«Je logeais chez une amie en attendant de trouver un travail. Puis un soir, j'ai fait cet étrange rêve... Était-ce vraiment un rêve ? Ou bien la réalité ? Je ne sais pas. Je me mouvais dans une sorte d'univers blanc, cotonneux. Une lumière se détachait du reste, elle flottait tout comme moi mais elle ne dérivait pas. Semblant savoir où aller, je l'ai regardée, impuissante, se diriger vers moi. Je suis restée bouche bée tandis qu'elle pénétrait à l'intérieur de mon corps... De mon cœur... Tout cela semblait tellement réel. Jusqu'à ce que je me réveille.»
«Mais depuis cette étrange nuit, toutes celles qui ont suivi étaient plus étranges encore... Les rêves qui peuplaient mes nuits sont devenus chaotiques. Je voyais une silhouette féminine s'approcher d'une autre, l'enlacer... Plus cet espèce de film avançait et plus les évènements étaient assez gênant. Enfin, maintenant que j'y pense, ce n'est plus gênant mais à l'époque je me demandais pourquoi je rêvais de lesbiennes. J'avais même peur.»
Cette pensée lui arracha un petit rire léger. Tout cela n'était pas naturel, pour elle. Se confronter au passé, à son ancienne personnalité, son ancienne vie. Son air sérieux reprit bien vite le dessus et son visage se ferma complètement tandis qu'elle se racla la gorge pour reprendre l'intonation du début, plus solennelle.
«J'accorde toujours autant d'importance aux rêves. Mais ceux-ci ont duré deux bonnes semaines et je souffrais du manque de sommeil. Je me réveillais toujours en sueur, affolée et excitée à la fois... Je détestais ça mais je ne pouvais plus m'en passer. Qui étaient ces femmes ? Toujours ces deux mêmes silhouettes donc je ne pouvais voir les visages.»
«Malheureusement je ne me souviens plus du rêve qui m'a conduite ici. Ici... Je veux dire sur Oneiros, bien sûr. A présent, je vis paisiblement sans trop me soucier du passé ni de l'avenir. Je préfère oublier tout cela. Rah, et puis zut, je suis nulle pour raconter des histoires, ça ne sert à rien tout ça !»
Pour la dernière fois, Lily appuya de nouveau sur le bouton «stop» de l'engin. Elle l'observa un long moment dans le silence le plus total. Puis, un petit sourire aux coins des lèvres, elle le lança de toutes ses forces au sol. Il se brisa dans un vacarme désagréable mais le sourire de la jeune femme ne fit que s'allonger de plus belle... Ô CRISTAL, QUEL EST TON POUVOIR ? ☆ Couleur du cristal : Noisette
☆ Sentiment de Luna : Le désir
☆ Pouvoir : Contrôle de l'air ☆ Alignement : Neutre
☆ Groupe : Hestia
☆ Aspiration : Posséder son propre harem de jeunes filles~
☆ Votre prénom ou pseudo : Lily, alias Hily sur internet~
☆ Vos passions : La musique, le RP, la lecture, le dessin, le chocolat, les chats, la guitare, l'anglais, le japonais, les mangas, les j-rpgs...
☆ Comment avez-vous connu le forum : J'en suis la fondatrice. Mwhahaha.
☆ Vos remarques : Il est splendide, non ? *SPAF* Plus sérieusement, je cherche toujours à l'améliorer. =)
☆ Combien de temps pouvez-vous consacrer au forum : Autant que possible !
☆ Code de lecture : [Validé par Lily]
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